Les courses au drive : quel intérêt ?

Les courses au drive : quel intérêt ?

 

Niveau courses, on a radicalement changé nos habitudes, récemment. On a toujours mixé marché et supermarché. Pendant longtemps, notre supermarché était celui du quartier intramuros, parce qu’on n’avait pas de voiture et ça nous allait bien à ceci près que la liste des produits mis sous clé derrière une vitrine commençait à sérieusement s’allonger. Et appeler le vigile même pour prendre une crème pour le visage, ça commençait à être un peu pénible. Puis la famille étant sur le point de s’agrandir, on a acheté une voiture. Au retour d’une balade, on s’est arrêtés pour faire une course, aux abords de Lyon. Un supermarché spacieux, mais pas énorme non plus. Et là, on est tombés des nues : il y avait un sacré choix et surtout, les prix étaient vraiment moins chers qu’en centre-ville. Évidemment, on s’en doutait, on frôle limite la lapalissade, mais disons qu’on n’imaginait pas que c’était à ce point, notamment sur l’aspect économies réalisées, coût du trajet inclus. Et vu notre consommation gigantesque de couches et d’autres laits infantiles qui s’annonçait, on en a vite conclu qu’il fallait changer de crèmerie, même si la crèmerie en question n’était pas la porte à côté. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés à partir en mission (2 heures quand même) pour faire nos courses. Et c’est comme ça que Monsieur s’est finalement retrouvé seul à partir en mission pendant que je m’occupais des petits. Et c’est comme ça qu’on en a eu rapidement assez de perdre du temps à faire les courses. On a essayé d’espacer les courses. Pas très convaincant, parce que le chariot XXL était proportionnellement plus long à remplir. Alors, on s’est résolus à vivre avec notre temps et à faire nos courses sur Internet. Franchement, j’étais plutôt récalcitrante. Parce que je pinaille sur les dates de péremption, lire les étiquettes de composition ainsi que les valeurs nutritionnelles, et que je voue une passion peu avouable aux gels douche. Ma particularité est que je les collectionne non sans les avoir sentis et ressentis dans les rayons.

 

Pourquoi le drive et pas la livraison à domicile ?

Pour une raison assez bête et même une contrainte à ce stade, c’est que Leclerc, chez qui on fait nos courses, n’a pas de service de livraison. J’aime beaucoup les produits commercialisés sous leur marque, j’ai mes petites habitudes et je suis assez fidèle. On s’accommode des possibilités proposées donc.

Parce que les fruits et légumes sont soumis à validation : à nous de dire si la maturité nous va ou pas avant de les charger dans le coffre.

Et surtout, au drive que nous fréquentons, les bornes de retrait des marchandises sont pour certaines d’entre elles des pompes à essence. Et ça c’est le vrai plus. Le temps d’attente est judicieusement utilisé et le déplacement au drive est optimisé puisqu’on fait une pierre deux coups.

 

Les plus du drive

Le gain de temps (ouais, désolée pour le lieu commun) ou disons la gestion différente du temps. Parce qu’en définitive, même si on peut sauvegarder sa liste des courses, je pense que je mets bien une heure à passer commande. Certains produits dispos la fois précédente ne le sont pas toujours la fois suivante, les besoins ne sont pas toujours identiques d’une fois sur l’autre… Une heure pour passer commande, une heure pour aller les chercher (quand les enfants sont vaguement endormis devant la télévision) et faire les trois allers-retours au parking pour tout ramener : finalement, quasiment autant de temps qu’avant. La différence, c’est que je passe commande à 22 h et que Monsieur peut largement aller au drive une fois revenu du boulot (le dernier créneau de récupération est à 20 h et peut facilement se caser dans l’emploi du temps). Ainsi, les courses ne phagocytent pas nos week-ends et donc, nous avons plus de temps libre pour faire autre chose de plus amusant en l’occurrence.

 

Le vrai plus, je trouve, est le drive sur le lieu des vacances ou du week-end. Quand on part, nos valises et les affaires des enfants remplissent à elles seules le coffre : il ne reste plus de place pour caser ne serait-ce qu’une salière. Certes, on joue la carte locale une fois arrivés, avec le marché et les commerces du coin, mais pour les couches et autres lingettes qu’on ne trouve qu’en grande surface et surtout pour la liste très restreinte de ce que mange ma fille, on n’a pas d’autres choix que d’aller voir du côté de la grande distribution. Alors, on anticipe la veille du départ en passant une commande au drive le plus proche pour avoir tout ce qu’il faut à disponibilité le lendemain. Et c’est un bon gain de temps : pour peu qu’on trouve un Leclerc Drive dans les parages, le site web et donc le classement produit sont rigoureusement les mêmes : je ne suis pas dépaysée. 

Sans oublier que la récupération des courses est rapide, bien plus rapide que s’il fallait faire les commissions version jeu de piste dans un magasin qu’on ne connaît pas. Et pour le coup, si le drive en question est sur notre chemin, pas trop loin de l’arrivée, on peut faire la fin du voyage avec les sacs de courses à nos pieds et entre les sièges auto des enfants, histoire de ne plus se soucier des provisions une fois arrivés dans notre location.

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