Les risques
Le cyberharcèlement touche particulièrement les 13-16 ans. 40 % des élèves déclarent avoir été victimes d’une agression en ligne. Malheureusement pour eux, le harcèlement se poursuit en permanence, bien au-delà des frontières de leur établissement.
Sa définition est large, pouvant aller des moqueries ou menaces en ligne jusqu’au piratage de comptes (réseaux sociaux). On y intègre le sexting, c’est-à-dire la publication d’images de mineurs qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile, et le Happy slapping : filmer avec un téléphone portable l’agression d’une personne. La violence de couple chez les jeunes existe aussi, comme avec la publication de photos intimes sur le web.
La pornographie et les jeux d’argent
Laisser seul son enfant naviguer sur le web, c’est prendre le risque de le mettre directement en contact avec des sites web de pornographie, de jeux d’argent, de vente d’armes ou véhiculant des incitations à la violence, à la discrimination ou à la haine. Sans parler des publicités en faveur de la consommation de drogue, tabac ou encore d’alcool.
Les rencontres dangereuses
Le grooming est le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles à un mineur de moins de 15 ans en utilisant un moyen de communication électronique.
Ainsi, 39 % des 13-15 ans sont déjà entrés en contact avec des inconnus en jouant en ligne. 23 % des 11-13 ans discutent avec des personnes qu’ils n’ont jamais vues sur des messageries instantanées. Et 15 % des jeunes de cette tranche se sont déjà retrouvés face à un adulte alors qu’ils pensaient discuter avec quelqu’un de leur âge (source Calysto).
Les solutions
Isolement, déscolarisation, traumatismes face à des images ou à des messages qui les dépassent, incitation au suicide… Contrairement à la violence ordinaire, face à l’écran, les victimes sont très souvent seules et ne peuvent pas être aidées par leurs camarades. Il convient pour les parents d’agir de deux façons :
en éduquant leurs enfants quant à leurs pratiques sur le web ;
en observant toute modification de comportement inhabituel ;
en s’équipant de contrôles parentaux efficaces.
La prévention
Le gouvernement et le réseau associatif mettent à disposition des parents des outils pour prémunir leurs enfants des risques du web. Entre autres :
le service netecoute.fr, qui propose un numéro vert 0800 200 000 pour conseiller, accompagner, aider les victimes ;
le site Point de contact , qui permet de signaler anonymement tout contenu illicite ;
le site de la CNIL jeunes, pour comprendre ses droits et devoirs sur internet ; Nos astuces : Les fournisseurs d’internet mettent à disposition des parents un contrôle parental. Les navigateurs peuvent être paramétrés pour filtrer les sites web néfastes en téléchargeant des extensions appropriées. Il existe également des navigateurs pour enfants, comme POTATI. Enfin, le plus sûr est de se munir d’un logiciel anti-virus avec contrôle parental. En la matière, Norton propose une solution familiale complète, incluant notamment une surveillance à distance sur mobile.